Deux gros, un moyen et trois petits se sont rejoints au nouveau port de la Ciotat pour s’amarrer côte à côte au quai d’accueil. C’est de Biloup qu’il est question.
Nous avions beaucoup d’espace entre les bateaux.
Et quel accueil au quai d’accueil !
Un grand merci à Joël, le Maître de Port, et à toute l’équipe de la capitainerie, Babette, Sophie et au Monsieur au chapeau crocodile Dundee qui nous a aidé à nous amarrer correctement.
En repartant, tout le monde a bien rendu à la capitainerie sa carte d’accès aux sanitaires et aux douches.
Il y avait Françoise et Jean-Claude sur le 36 Vivaflo (Port Camargue), Hélène, Anouk et Patrick sur le 36 La Mouette2 (Grau du Roi), Ghislaine, Thierry et Yves sur le 30 Piwate (Bandol), Marc et Grégoire sur le 78 Moyak (Port Saint-Louis du Rhône), Roseline et Jacques sur le 77NV Ty Biloup (Martigues) et Tatiana, Armelle, Fabien et Gérard sur le 265 Talien (Sainte-Maxime).
Même s’il n’a pas pu venir par la mer avec son 77NV, Pierva, depuis Mandelieu, Gérard, encore un, était bien là.
Françoise et Jean-Claude, Vivaflo, Biloup 36, Port Camargue.
Anouk, Hélène et Patrick, La Mouette 2, Biloup 36, Le Grau du Roi
Yves, Thierry et Ghislaine, Piwate, Biloup 30, Bandol.
Marc et Grégoire, Moyak, Biloup 78, Port-Saint-Louis-du-Rhône
Jacques et Roseline, Ty Biloup, Biloup 77 NV, Martigues
Tatiana, Gérard, Lucile et Fabien, Armelle, Talien, Biloup 265, Sainte-Maxime
En tout 17 personnes ont participé au rassemblement de cette année. Et les autres ont bien l’intention de venir l’année prochaine.
A retenir, cette année, le cocktail vedette des apéritifs ponton, le rosé-violette ; un peu d’excellent sirop de violette dans le fond du verre et du bon rosé jusqu’en haut du verre.
Mais, il n’y a pas que la voile dans la vie. Vendredi, les guides de la Maison de la Construction Navale, d’anciens salariés des chantiers, ont évoqué les grosses vagues submersibles provoquées par les mises à l’eau des navires en tous genres construits ici jusqu’à la fermeture.
A chaque lancement, c’était la fête.
Depuis, la montée en puissance du refit de Yachts contribue à la création de nouveaux emplois.
L’après-midi du vendredi, la visite du parc du Mugel a mal débuté. Pour y aller, le bus de la ligne 30 nous est passé sous le nez sans s’arrêter.
C’est donc à pied que nous avons rejoint le Parc où nous attendaient des guides de l’Atelier Bleu, férus en géologie et en botanique. Ils nous ont beaucoup appris.
Au retour, après un rafraîchissement à la paillotte de la plage du Mugel, le bus a dénié prendre ceux qui avaient trop mal aux pieds pour rejoindre le port.
Pas de rassemblement de Biloup sans dîner des équipages.
C’est au Carré, sur le port, avec vue imprenable sur les Biloup que nous avons festoyé.
Ce qui a été extraordinaire, c’est la sortie en mer, en flottille, le samedi matin.
Les six Biloup ont affronté le Bec de l’Aigle et les flots de l’immense baie de la Ciotat qui va jusqu’au terrible cap Sicié et cela par un vent force faible et sous un magnifique ciel bleu.
Les conversations ont été hautes en couleurs sur le canal 74. Les uns ont prétendu voir des requins. D’autres ont charrié ceux qui s’aidaient du moteur.
L’après-midi du samedi, visite de l’Eden, le plus vieux cinéma du monde encore en activité. Il a été créé à l’initiative des Frères Lumière. Quel plaisir de revoir les films tels que l’arroseur arrosé ou le train rentrant en gare de la Ciotat.
On ne pouvait pas se quitter comme ça. Le samedi soir Tatiana et Fabien nous ont accueilli chez eux, dans leur jardin. Originaires du Nord, ils avaient prévu la bière pression et s’en est suivi un barbecue aux cuissons parfaitement maitrisées.
A une heure raisonnable, c’est encore à pied que les participants ont regagné leurs couchettes maritimes, en empruntant la voie douce menant au port.
Vivement le prochain rassemblement. Sète et Brassens, Sainte-Maxime et le célèbre village de Saint-Tropez, la Corse. Laissons mijoter.
Gérard et Armelle BLONDEL B265 "Talien"
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