Biloup 9 "Pompon III" De Cogolin à Pauillac par le canal du midi

 

 

15 mars 2021 : départ de notre Boat Biloup Trip… Michèle, Georges et Leeloo notre Jack.

 

 

Après les formalités d’achat de notre Biloup 9 « Pompon III », nous quittons Cogolin pour 500 km, sans mât, au moteur.

 

 

Quelques coups de vents plus loin, nous arrivons à Sète, entrons dans l’étang de Thau, lieu de naissance du Canal convoité. Peu d’indications, une carte confuse, mais sans erreur nous nous engageons. Première écluse : Aïe, ça frotte ! On fera mieux à la prochaine… Les prochaines.

 

 

Il faut monter presque 200 m de dénivelé, 6 à 9 m par 6 à 9 m à chaque fois. Débarquer le passager, avancer quand la porte s’ouvre, freiner au bon moment, amarrer, discuter, déborder l’avant, l’arrière, le maître bau, reprendre des amarres qui raccourcissent au fur et à mesure de la montée ou de la descente, appeler le chien qui joue dans l’herbe, attendre l’ouverture de la porte et remettre les gaz au bon moment pour pas frotter. Saluer l’éclusier avec un grand sourire. Que du bonheur.

 

Chaque écluse indique la distance avec la suivante… 4 nœuds maxi. Nous avions compté 50 km par jour… Impossible à tenir !

 

 

Bah, on n’est pas à la course. Quoi que les annonces gouvernementales, le manque de nourriture, d’eau, d’essence, le froid, l’absence de sanitaire, les horaires d’ouverture des écluses, etc etc, tout n’est que découverte car nous avançons en mode « sauvage ». Covid, précocité dans la saison, restaurants fermés et manque de rentabilité financière pour des aires d’accueil augmentent notre solitude.

 

Alors, c’est vol de hérons, d’aigrettes, canards, cygnes, écureuils, émerveillement des paysages, des plantes et des arbres fruitiers aux fleurs naissantes et bien-sûr, les platanes, ces mythiques gardiens des berges, sur des kilomètres. 

 

 

 

Et puis il y a l’admiration des architectures, du génie de ces bâtisseurs qui, il y a 400 ans, sans carte, ni niveau laser ni fioul ou électricité, ont construit cette merveille inouïe.

 

Relier 300 km de terre, en un seul cours d’eau, montant de 200 m jusqu’au partage de eaux, et retombant comme il est monté, d’un trait.

 

 

Passer sur de nombreux ponts canal au-dessus des rivières et des fleuves, sous les tunnels creusés dans la roche, à côté des ouvrages d’adduction d’eau ou d’irrigation, ou simplement sous ces ponts en pierre ou en briques, tous différents.

 

 

Puis admiration lorsque l’on imagine ces péniches de 300 tonnes, 38,5 m de long, skippées par des bateliers funambules.

 

A Béziers, les 8 écluses successives conduisaient autrefois à l’Hérault, le fleuve qu’il fallait traverser pour continuer le Canal.

 

 

Aujourd’hui un superbe pont canal de plusieurs centaines de mètres surplombe le fleuve ! Magique.

 

 

C’était un rêve pour nous de réaliser ce trip, l’achat de notre Biloup nous l’a permis. Merci !

 

 

 

CATELAND Michèle, Georges et Leeloo notre Jack.

B9 - Pompon III                          

 

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Commentaires: 3
  • #1

    Patrick GILLET (lundi, 28 juin 2021 22:34)

    Bravo, cela fait rêver.
    Un trip à me faire petit être à la retraite avec MOANA, mon Edel 665.

  • #2

    Gérard BLONDEL, Biloup 265, Sainte-Maxime (mardi, 29 juin 2021 07:27)

    Michèle, Georges,
    Merci. Votre voyage sur le canal du midi nous fait rêver. Les photos sont magnifiques et il y a de l'humour dans les commentaires. Votre Biloup 9 qui ne connaissait pas les marées en méditerranée va pouvoir enfin découvrir le plaisir de se poser sur ses deux quilles en atlantique.
    Gérard / Talien.

  • #3

    Chris (jeudi, 23 décembre 2021)

    Bonjour,
    Merci pour ce partage, votre périple est magnifique.
    Pouvez-vous me dire d'où vous êtes partis dans Cogolin? Quel cours d'eau avez vous emprunté pour ce départ?
    D'avance merci pour votre réponse.
    Cordialement
    Chris
    saint.tropez.lieuxdetournage@gmail.com